dimanche 25 décembre 2016

POÈMES 91 à 100


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* * *

91- LA MÔME

La môme est partie de ce monde :
Elle est entrée dans l'autre monde
Depuis cinquante ans déjà !
Mais qu'est-ce que tout cela
Vis-à-vis de l'éternité
Que ne croit pas l'incrédulité ?
Mais il faudra bien, coûte que coûte,
Que tous en passent par là,
Qu'on s'appelle Johnny, ou autrement,
Une stare ou bien une croûte,
Et la croûte c'est bien moi,
Oui vraiment, oui vraiment, oui vraiment,
Nous finirons tous en terre,
Même si on vous incinère.
Et alors, que direz-vous,
Quand vous serez dans le trou ?
Gens orgueilleux, vous n'êtes rien !
Maintenant, couronnez-vous de roses !
Mais ce que je dis est certain :
Vous mourrez comme moi, voilà la chose.
Alors réfléchissez un peu :
Une éternité de malheur pour si peu !
Après cela, faites la fête,
Mais vous en payerez la dette.


l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

92- LE CHEVALIER DE L’IMMACULÉE

Certains ont défiguré
Les Chevaliers de l'Immaculée
En la rendant une prostituée
Au service de leur vanité.
Mais cela arrive tous les jours
Pour tous les sujets, quels qu'ils soient,
Par exemple, pour "Vivre d'Amour"
Qu'ils retournent à l'envers d'à l'endroit.
Que serais-je sans toi,
Chantait un homme rouge !
Je le retourne à l'endroit :
L'homme replonge en son bouge.
Car en effet, que serais-je
Sans Toi, ô Notre-Dame,
Qu'une bien horrible flamme
Entouré de privilèges
En ce monde orgueilleux
Qui me prendrait pour quelqu'un
Alors que je ne suis rien,
Un pauvre bigleux, un gueux.
Mais le vrai Chevalier
Du Cœur-Immaculé,
Comme l'entendait Maximilien,
Est un zéro, un rien,
Qui combat avec les armes
De la Vierge très sainte
Et qui vainc toute alarme
Avec son saint Rosaire
Qu'il tient en bandoulière,
Qu'il récite tous les jours
Sans arrêter son cours
Jusqu'à la fin des fins,
Jusqu'à sa dernière heure
Afin qu'en paix il meurt :
C'est cela que je veux,
Ô mon bon et doux Dieu !
Accordez-le moi je vous prie
Par votre sainte Mère Marie.

Priez pour nous, saints et saintes
Afin que nous devenions saints.

l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

93- ÂME BIEN-AIMÉE

Ô mon âme, considère
Que tu n'es qu'une poussière
Et qu'il faudra un jour
Faire ton prompt retour
Vers Celui qui te créa.
Qu'est-ce que tu lui diras ?
Sur terre on ne pense pas
À toutes ces choses-là !
On s'amuse, on rigole,
On mène une vie frivole,
Sans se rendre compte qu'au bout
Notre corps ira dans le trou.
Ô âme chérie, ô mon amie,
Pourquoi perds-tu ainsi ton temps
En de frivoles inepties,
En de ridicules amusements ?
Mais pour qui je parle donc ainsi ?
Mais c'est pour moi, pauvre indécis
Qui crois faire la leçon
À de meilleurs que moi sont.
C'est pourquoi tout le premier
De tout ce que je dis m'accuserai,
Et à personne ne jetterai
La première pierre le premier.

« Âme bien-aimée, reviens,
Ou le soir, ou le matin,
Reviens à ton premier amour
Qui est le Dieu de ton cœur :
Ne fléchis point à cette heure
Car j'attends ton retour.
Je t'attends, mon amie, ma bien-aimée,
Et tous les jours je t'attendrai
Jusqu'enfin je puis te prendre
Dans mes bras très tendrement
Quand tu voudras bien te rendre
À mon divin Amour ardent.
»

l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

94- QUE TE DIRAIS-JE

Oh ! que te dirais-je en ce jour
Sinon qu'il faut aimer l'Amour !
Que te dirais-je, ma chère amie,
Sinon qu'il faut que l'on prie !
Que te dirais-je, mon aimée,
Sinon qu'il faut aimer
Et imiter Marie,
À la mort, à la vie,
Lui disant, tout haut, tout bas,
Mille Ave Maria !


l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

95- LE SERVITEUR CHASSÉ

Quand il faut que la parole
Se taise et devienne muette,
Elle va, elle s'envole
Par-dessus toutes les têtes,
Et elle atterrit en riant
En un autre endroit moins méchant,
Car le Maître nous a dit
De sa divine voix :

« Si l'on vous chasse d'un endroit,
Allez dans un autre, et vous di-
Rez toutes mes autres paroles
Afin qu'on les entende.
Quant à ceux qui vous le défendent,
Je m'en réserve le jugement.
Quant à vous, allez-vous-en
Annoncer mes paraboles.
»
Je m'en vais donc de ce pas
De ce lieu-ci, en ce lieu-là
Pour écrire de saint Grignion
Toutes les divines leçons.
Et si l'on m'en restreint la place,
Peu importe, car je place
Ailleurs tous ses divins oracles
Afin qu'ils fassent des miracles
En tombant en quelque lieu
Où l'on aime le bon Dieu.
Et je dis avec ce saint-là :

« À Jésus par Maria ! »

https://www.youtube.com/watch?v=EfVpxMkC5wI&list=PLkkHVphgJH9aW073qAl2orEUEPzAV3Hg2&index=741

l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

96- LE JUIF ERRANT

Installé dans les périphéries,
Au milieu des bidonvilles,
J'étais là, comme une âme vile
Pris à parti par des furies :

« Déguerpis de là, vieil ours,
Ou on te casse le nez !
»
Aussitôt je pris ma bourse :
Quelques pièces dans mon boitier
De violon tout déglingué,
Et tout penaud je m'en allai
M'assoir sur un autre trottoir
Qui me servirait de dortoir.
Les furies m'y rejoignirent
Pour m'en faire repartir.
J'errai ainsi de lieu en lieu,
Moi le pauvre violoneux,
Et j'atterris chez un abbé
Qui me ferma la porte au nez.
J'ai bien mon nom de juif errant
Qui est chassé de partout,
Car je suis bien dérangeant :
On me nomme le fou.
Mais avec mes Ave Maria
Je vaincrai tous ces gens-là.

l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

97- ODE


Viens-t'en, mon aimée, viens-t'en
Contempler l'arbre de la Croix,
Afin de te reposer un instant

À l'ombre de ce sacré bois.
Regarde ses bras étendus
Qui te disent :
« Mon amie,
Pourquoi donc me résistes-tu ?
Viens dans mon Cœur et prends-y
Le repos que je t'ai préparé !
Mais pour cela il faut m'aimer
Plus que tout et que toute chose :
Ce sont là toutes les roses
Que je te demande à cette heure,
Ô chère fille de mon Cœur.
»
As-tu entendu ce qu'il dit
Et te dit encore aujourd'hui ?
Si tu contemples ses bras
Et tout le reste de son corps,
Crois-le, tu ne périras pas
Car tu t'adouciras alors
Et ton cœur se fondra d'amour
Pour ce bon Sauveur et doux Dieu
Qui mourut pour toi un jour
Pour te vouloir dans les cieux.
Âme chérie, fille bien-aimée,
Ne résiste plus à ton Époux
Qui est si bon, si tendre et si doux
Et qui t’attend dans l'éternité.


l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

98- LES FRANCS-MAÇONS


Où se cachent donc les francs-maçons ?
Mais ils sont partout à traîner !
Il n'y a pas qu'à rue Cadet
Qu'ils sont en train de fantasmer !
Disons-le même en vérité,
Les officiels sont des limaçons
Comparés à tous les officieux
Qui sont bien plus dangereux.
Ils sont partout et nulle part,
Ils sont nulle part et partout :
Et rien n'échappe à ces renards
Plus féroces que les loups.
Un tel qui se dit votre ami
Et qui par-dessous vous trahit !
Voilà le propre du franc-maçon
Qui ne dévoile jamais son nom.
N'ayons crainte de ces infâmes
Qui peuplent tout l'univers :
Leur fin sera dans les flammes
Au plus profond de l'enfer !
Et s'ils règnent maintenant,
C'est pour un bien court temps :
Leur chef, le grand inconnu
Sera bientôt très connu,
Mais ils seront tous vaincus,
Et on n'en parlera plus.
Et qui les vaincra, dites-moi ?
C'est Jésus-Christ, Roi des rois
Qui par son souffle les détruira,
Et plus jamais on ne les reverra.
Et tous ces ennemis puissants,
Ils seront tous en un instant
Précipités dans le feu :
On ne parlera plus d'eux.
Dieu permet aujourd'hui
Qu'ils soient partout omniprésents
Mais demain ils seront tous occis
Et disparaîtront tous en un moment.
Levons la tête, car c'est le temps
Où ce grand miracle arrivera !
Et ne savez-vous pas comment ?
Par nos Ave Maria !
Et je vous le dis en vérité :
Disparaîtra leur Baphomet !

l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

99- VIVE LES EXCLUS

Par qui les exclus sont-ils exclus ?
Ils sont exclus par les exclueurs !
Mais qui sont donc les exclueurs ?
Ce sont ceux qui parlent des exclus
Pour les défendre soi-disant
Mais tout en les excluant.
Soyons donc les pourfendeurs
De tous ces infâmes exclueurs
Qui excluent tous les exclus :
Un jour eux-mêmes seront exclus,
Et nous qui sommes des exclus,
Nous serons tous bientôt inclus
Dans la Cité de tous les inclus
Où il n'y aura plus d'exclus.

Moi qui suis un exclu,
Je dis : Vive les exclus !

Je suis l'aveugle exclu
De la divine exclusion :
Oh ! qu'il est bon d'être exclu
De la dernière exclusion !
Qui fera donc cela ?
C'est l'Ave Maria !


l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

100- VIVRE D’AMOUR


Qu’est devenu "Vivre d'Amour" ?
Pleurez mes yeux, coulez mes larmes !
Que partout on sonne l'alarme,
Car la réalité se fait jour.
Ce cantique a été mutilé,
Ce chant a été désagrégé,
On l'a mis à toutes les sauces,
Et jusqu'aux plus inconvenantes :
On peut dire que Dieu exauce
De la sainte, les ardeurs brûlantes,
Car à travers ses poèmes,
C'est elle qu'on attaque :
Oui, c'est elle qu'on blasphème,
Tout en découvrant sa plaque.
Mais elle est exaucée
Puisqu'elle voulait vivre
En ce temps d'iniquité
Où on la fait survivre :
On l'a défigurée
En la traînant partout
Et jusque dans la boue,
Jusqu'au fond du fossé.
Qu'ont fait de toi les modernistes,
Chère petite sainte ?
Oh ! je le dis sans crainte,
Quoique cela soit bien triste,
Ils t'ont réduite à rien,
Faisant semblant de t'exalter !
Ils n'ont mis aucun frein
Pour te surabaisser.
"Vivre d'Amour" est devenu...
Mais je ne puis le dire
Car ma langue s'est tue
Dans un dernier soupire.
Tu es morte d'Amour,
Et tu meurs aujourd'hui :
C'est cela, "Vivre d'Amour" !
Je me tais, j'en ai assez dit.


l'Aveugle-Vendéen
(19/10/2013)

 
 

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"VENEZ, VERBE ADORABLE !" 
(cantique sur "VENEZ, DIVIN MESSIE !")
http://montfortajpm.blogspot.fr/2016/12/venez-Verbe-adorable-cantique-sur-venez-divin-Messie.html
(PDF & lien téléchargement)
R./ Venez, Verbe adorable,
Voyez des cœurs infortunés :
La douleur nous accable,
Venez, venez, venez !


1- Quoi ! faudra-t-il gémir toujours
Sans espérance de secours ?
À vous seul le monde a recours,
Ô puissance ineffable !
Voyez des cœurs infortunés :
Venez, Verbe adorable,
Venez, venez, venez !


 
* * *


 


 Le Saint Jour de NOËL : NAISSANCE de JÉSUS
  (St Alphonse de Liguori)

http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/12/saint-jour-de-noel-naissance-de-jesus.html


 .... Ô ma Souveraine, ô Marie, je Vous en conjure, 
par la joie qui remplit Votre Cœur 
lorsque pour la première fois Vos yeux bénis 
purent contempler Votre Divin Fils, 
suppliez-Le de m’attacher inséparablement à Lui 
par les liens du plus pur amour







1 commentaire:

  1. 1074- « Comme la patience dans les peines est une marque de prédestination,
    de même l’impatience est un présage de damnation. »

    (Saint Grégoire)

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