lundi 31 octobre 2016

PATEAU-JEAN


Pataugeant
Dans la boue
Jusqu'aux genoux,
Au petit Vatican
J'arrive enfin
Pour voir les miens.
Désillusion !
Je repartons
Toujours gadouilleux
Vers où l'on m'a dit
Que tous les deux
Ils sont assis.
En voici un,
Un livre en mains :
Je le lui prends :
C'est le Coran !
Le deuxième arrive
Longeant la rive,
Lisant lui aussi,
Mais quoi ? Le Talmud !
Je l'avais pressenti
Par son air de béatitude.
Et nous voilà causant :
« C'est votre lecture ?
- Tout à fait ordinaire !
Même quelquefois
On récite des mantras.
- Qui vous enseigne cela ?
- Le pape François
Qui nous a demandé
De nous inculturer. »
Moi, plein de gadoue,
Je fais la moue.
« Mais où me laver ?
- Le père abbé
Arrive là-bas
Pour s'occuper de toi. »
Et moi, pataugeant,
Je regarde et vois
Deux hommes là-bas
Qui viennent en riant.
« Mon ami le pasteur
Va s’occuper de vous. »
À la bonne heure :
Je préfère ma gadoue.
Et de ce pas je vais
Toujours pataugeant
Vers des cieux plus cléments,
M'éloignant du marais.
Enfin une église !
Mais quelle surprise !
On y fait la techno,
Les décibels à fond !
Je reviens à la maison,
Mais non plus en pataugeant
Mais plutôt en courant
Et je me lave à grande eau.


Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(05/04/2014)

dimanche 30 octobre 2016

FIN DE L'HYPOCRISIE

Voilà que je siffle ici
La fin de l'hypocrisie !
Voici donc la vérité :
La conciliaire a tout cassé !
Les faits sont avérés :
Chacun peut les constater.
Jean-Paul-Benoît-François,
À vous six, malheur trois fois !
Quant à toi Vatican II,
Rien que le soufre et le feu !
Je viens de décrire ici
La Grande Apostasie
Et dont le dernier fruit
Pendant trois ans et demi
De son règne plénier
Est l'Antéchrist annoncé,
Celui qui est prédit ;
Aujourd'hui, c'est François !
Sera-t-il celui-là ?
Si c'est le dernier, oui !
Mais si ce n'est pas lui,
Un autre lui succèdera
Et ce sera celui-là,
Ou encore après lui !
En un mot, le dernier
De cette horrible lignée,
L'Antéchrist, ce sera lui :
Fin de l'hypocrisie !


Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(06/04/2014)



samedi 29 octobre 2016

JEAN-FRANÇOIS


Si le petit est Jean,
François est le grand ;
Si le premier est lieutenant,
Le second est patronnant ;
Si le premier est droitisant,
Le second est gauchisant,
Mais les deux sont équivalents,
De François et de Jean.
Je connais du premier
Ce qu'on sait du second,
Car Jean est tout entier
Affilié au patron,
Et tous les deux sont
Évidemment francs-maçons,
Mais chacun dans sa sphère,
Roulant toujours de concert.
Le premier du front-national,
Le second de l’internationale :
Il rallie tout le progrès
Et le premier lui soumet
Ceux qui sont en retard,
En arrière, les traînards.
Ainsi la cohésion se fait
Sans que rien n'y paraît.
Et ils préparent ensemble
La pastorale d'ensemble,
Celle de la grande unité
De toute l'humanité,
D'où le fait que tous deux,
Mais chacun en son lieu,
Furent choisis par le démon
Dans une révélation :
Cinquante-trois quatre-vingt-huit,
Trente-six soixante-huit.
Ils agissent de même façon,
Le premier dans la tradition
Le second allant de l'avant,
Étant des mêmes convents
« Nous votons en citoyens,
Mais non pas comme chrétiens ! »
Dit un jour le premier,
Parlant de sa communauté.
« De la pagaille et du bruit,
Affirme le second alors !
Tous dans la rue, dehors :
En avant la périphérie ! »
Mais que sont donc ces deux-là ?
De misérables apostats
De la Grande Apostasie !
Ils ne sont point catholiques ;
Mais deux misérables hérétiques
De la plus Grande Hérésie.
Tous deux servent le même Satan,
Mais chacun en son Vatican.
Leur doctrine est la même ;
Ils ont même stratagème ;
Leur but est identique
Qui est « d’écraser l’infâme »,
Soit l’Église catholique,
Comme disait l’infâme
Voltaire, leur grand ami
Qui les attend en enfer
Pour la grande fête y faire
Avec tous les plus grands impies.
La méthode du second
N’est qu’une application
De ce que fait le premier
Discrètement sans ébruiter.
Mais le second lève le masque
Et le premier se démasque.
C’est pourquoi en tous lieux
On ne parle plus que d’eux,
Le premier nationalement,
L’autre internationalement.
En connaissant le premier
Je connais le second :
Voyant faire le second,
Je comprends le premier
Parce qu’ils ont un même objectif
Qu’ils jugent très positif,
Qui est d’établir la religion
Des "vénérables traditions"
Dans une synthèse harmonique
Qui n’a plus rien de catholique,
Chacun y adorant son dieu
Dans un accord merveilleux.
C’est bien pourquoi l’un d’eux
Se proclamera Dieu
Lorsqu’au moment venu
Il se dira Jésus,
Ou alors en désignera
Un pour cet office-là.
En attendant ce jour,
Le temps suivant son cours,
Il finiront tous deux
Dans le soufre et le feu
S’ils ne reviennent tous deux
De leur haine envers Dieu.
Le premier est Jean Pataud,
L’autre, François Bergolio.


Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(06/04/2014)

vendredi 28 octobre 2016

DIALOGUE SUR L’ANTÉCHRIST


- Mon ami, que me dis-tu là ?
L'Antéchrist serait le pape François ?
- Oui oui ; relis les Écritures !
C'est bien lui, je te l'assure.
- Mais cela est impossible
Puisque l’Église est invincible.
- Mais il n'est pas de l’Église !
- Mais il est le chef de l’Église !
- Non puisqu'il est hérétique
Et donc n'est pas catholique.
- Tu es donc sédévacantiste ?
- Non point, seulement catholique.
- Ou bien alors lefebvriste ?
- Pas davantage, mais catholique.
- Oui, un catholique sans pape !
- L’Église aura toujours un Pape.
Que son Siège soit vacant
Un mois ou plusieurs ans,
Cela ne peut durer longtemps,
Comme n'a pas duré longtemps
Le Grand Schisme d'Occident
Où plusieurs Papes en même temps
Régnaient tous véritablement
Jusqu'à ce que vînt Martin
Pour alors y mettre fin.
- Donc un Pape reviendra ?
- Oui, et par les deux Témoins ;
Mais comment cela se fera,
Du coup, je n'en sais rien.
Pour le François, il s'en ira,
Et qu'il le veuille ou non,
Car le bon Dieu le chassera.
- Mais réfléchis un peu, voyons !
- C'est bien tout réfléchi.
Le Châtiment est presque fini,
Mais le plus dur reste à faire :
Il faut monter au Calvaire.
- Tu peux te tromper, non ?
- Oui sur la forme, non sur le fond.
- Donc François l'Antéchrist, pas certain ?
- Je ne suis ni prophète ni devin.
- Mais François, c'est un mec bien !
- Pour les faux-chrétiens et les païens,
Mais pas pour les vrais catholiques
Puisque le pire des hérétiques.
- Il n'y a plus d'hérétiques aujourd'hui !
- C'est vrai, en vertu de l’œcuménisme.
Mais il n'en est pas ainsi
Avec le modernisme.
- Tout cela est dépassé :
On est maintenant en fraternité !
- Oui, la fraternité maçonnique
Qui est anti-catholique,
Ou mieux anticléricale
Comme le dit Antéchrist dans un journal.
- Cela, ce sont des mots !
- Non pas pour les anticléricaux.
- Mais Solesmes et Fontgombault ?
- Ils sont anticléricaux.
- Mais ils chantent du grégorien
Et font la messe en latin !
- Ceci n'empêche pas cela
Puisque leur patron est François
Qui s'est dit anticlérical
Et n'avoir point de Dieu catholique.
- Donc leur Dieu n'est pas catholique ?
- Leur dieu est le monstre infernal
Qui les a recouverts de ce vernis
Pour mieux attraper les tradis.
- Donc l'Antéchrist c'est François ?
- C'est bien là ce que je crois
Jusqu'à preuve du contraire.
- En attendant, viens-t’en boire un verre.


Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(06/04/2014)

jeudi 27 octobre 2016

CENSURE PAR LE BAS


Depuis que l'Index a été indexé,
Il sévit une autre censure
Qui celle-là est largement plus dure :
C'est celle de tous les anticlés.
Cette censure nous vient par le bas
Vu que désormais le peuple est infaillible
Et que, sûr de sûr, il ne se trompera pas
Puisqu'assisté du nouvel esprit invincible !
L'Antéchrist lui-même nous le dit ;
C'est pourquoi par le peuple il se fait bénir
Et qu'il lui demande de prier pour lui
Du fait que ce saint peuple ne peut jamais faillir,
Qu'il soit d'ailleurs de n'importe quelle religion,
Car pour Anticlé là n'est pas la question.
Mais en quoi consiste cette censure ?
C'est d'être censuré par n'importe qui !
Est-ce difficile à faire, est-ce dur ?
Non, point du tout, je vous le dis !
Il suffit d'appuyer
Sur le bouton magique,
Et voilà ! tout est effacé
Sans que personne rien n'explique.
Quelque chose ne vous plaît pas ?
À la bonne heure !
Cliquez vite sur la bonne couleur !
Aussitôt en face on s'exécute
Et ainsi se produit la culbute.
Voilà une religion à l'envers
Où le ciel est devenu l'enfer,
Où l'enfer est devenu le ciel
Dans lequel on parque tous les mortels.
Voilà cette maçonnerie hors-pair
Qui est la religion conciliaire !
Voilà cette maçonnerie hors-série
Qui est la religion des tradis !
Et ces deux religions n'en forment qu'une seule ;
Et ces deux maçonneries n'en forment qu'une seule ;
Et cette religion maçonnique
Qui n'est point la religion catholique,
Et cette maçonnerie religieuse
Que patronne le grand roi de la gueuse,
Est unie à toutes les autres religions
Comme on l'a bien vu au nouveau panthéon
Et comme on le verra toujours plus clairement
À mesure que passera le temps ;
Elle engloutira absolument tout,
Rien n'échappant à son gourou
Qui est l'Antéchrist, n'en doutez pas,
Et qui tout cru vous mangera.
Sa censure est absolument implacable
Puisque c'est la censure du diable
Qui exclut tous les vrais catholiques
Qui sont d'ailleurs ses seuls adversaires,
Tout le reste n'étant que ses émissaires
Qui font tout ce qu'ils veulent et peuvent
Au service du grand fils de la Veuve
Qui lui-même est l'esclave du diable
Qui loge invisible en son cartable :
Eux autour de lui forment sa clique.
Mais tout ce carnaval prendra fin
Avec la venue des deux Témoins
Qui rétabliront comme il se doit
Tout ce qu'Antéchrist a mis par terre,
D'où le fait que ce roi de l'univers
Sort de celui qui est le très-bas.
C'est pourquoi il retournera en son lieu,
C'est-à-dire dans le soufre et le feu,
Ce fils du diable, cet Homme damné
Et prendra fin toute cette impiété.
Résumons ce qui vient d'être dit :
La censure qui vient d'en-bas
Est une censure du très-bas,
Mais non point celle du Paradis.

Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(08/04/2014)